3  Répertoires

La première étape va être d’effectuer une installation, mais bien entendu, cette installation doit être fictive. Au lieu de l’installer dans un répertoire dont le chemin partira de la racine / de votre arborescence, vous allez créer un répertoire $HOME/rpmbuild (vous pouvez l’appeler $HOME/RPM, $HOME/toto ou $HOME/trouduc si ça vous chante) qui servira de "laboratoire" pour la compilation et l’installation. Pour que rpmbuild, fonctionne correctement, il convient de lui indiquer le chemin du laboratoire. Editez le fichier $HOME/.rpmmacros et placez-y les données suivantes :

%_topdir       ~/rpmbuild
%_tmppath      ~/rpmbuild/tmp

Télécharger le fichier

Le répertoire $HOME/rpmbuild/tmp sera utilisé par rpmbuild pour placer des fichiers qui seront détruits après la création du package. Vous devez ensuite créer un ensemble de répertoires :

mkdir -p ~/rpmbuild/SOURCES ~/rpmbuild/SPECS ~/rpmbuild/RPMS ~/rpmbuild/SRPMS  ~/rpmbuild/tmp ~/rpmbuild/BUILDROOT;

Passons en revue ces répertoires :

• $HOME/rpmbuild/SOURCES : contient les fichiers sources de l’application.
• $HOME/rpmbuild/RPMS : contiendra le rpm binaire à la fin de l’exécution de rpmbuild.
• $HOME/rpmbuild/SRPMS : contiendra le rpm source à la fin de l’exécution de rpmbuild.
• $HOME/rpmbuild/SPECS : contient un fichier de configuration qui sera utilisé par rpmbuild pour déterminer comment compiler les sources, les installer, quelles sont les dépendances, le nom de l’application, etc.
• $HOME/rpmbuild/BUILDROOT : répertoire qui servira de laboratoire, les binaires y seront placés pour la photo :-)